Dordogne

"Les ritournelles traditionnelles auvergnates sont ainsi passées au crible des déstructurations math/rock, voire electro-math rock, de l’équipage Dordogne. Conservant les sonorités grêles des deux banjos et le son ronflant du violoncelle gratouillé comme une guitare, le trio poursuit à sa manière la transposition mutante des sonorités folkloriques du Centre-France."

"Dordogne, deux banjos et un violoncelle joué comme une guitare basse qui propulsent la foule dans un délire païen tel que le larsen qui surgit soudain d'un micro semble aussi inoffensif qu'un chant de criquets."

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A l’heure où il est difficile de trouver des projets originaux dans la musique, en voici un qui sort du lot. Ce choix de mélanger éléments électroniques et world n’est pas nouveau, mais le mélange proposé, son énergie et son positionnement le sont. Une une proposition aussi audacieuse que louable !

 

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"MESCOULES, extrait de l'album La Duche de Dordogne, est un environnement où le son est fluide, où le sol sous vos pieds bouge avant même que vous ayez le temps de vous stabiliser. Il ne se déploie pas tant qu'il ne se courbe, se tord et se reforme, vous attirant dans sa gravité instable. Chaque note ressemble à une incantation, chaque silence à une pause délibérée avant que la vague suivante ne déferle.

MESCOULES émerge comme une brume venant d'un rivage inconnu, sa forme incertaine jusqu'à ce qu'elle prenne du poids, s'assombrisse et se précise. Les guitares s'entremêlent comme des faisceaux de lumière fracturés, illuminant quelque chose de vaste et d'inconnaissable. La ligne de basse pulse comme un moteur enfoui profondément dans la terre, son bourdonnement lointain à la fois rassurant et inquiétant. Juste au moment où le morceau semble s'élever, menaçant de se libérer des liens de la gravité, il est violemment ramené vers le bas, s'aplatissant dans un désert désolé où la tension plane dans l'air comme de l'électricité statique. Puis la tempête éclate. 

Le point culminant est une annihilation, une grande bête céleste descendant avec le poids de l'inévitable, engloutissant la mélodie dans son sillage.

La Duche n'est pas une musique à consommer, mais dans laquelle s'immerger, une force de marée qui remodèle l'auditeur autant qu'elle se remodèle elle-même. Dordogne ne se contente pas de jouer avec la structure, il la dissout, la reconstruit et laisse derrière lui quelque chose d'inconnaissable mais d'hypnotisant, preuve de la capacité du son à créer et à détruire dans une égale mesure."

"C'est un joli petit OVNI sonore, rempli d'idées et d'audace. On se laisse porter par ces surprises incessantes, toujours super bien amenés. 
C'est un régal de bout en bout !"

"Dordogne ? C’est un département français, c’est au sud-ouest. C’est aussi un trio. 2 banjos, 1 cello. Les trois versés dans une relecture sonore du répertoire tradi estampillé Centre France. Dordogne, c’est 3 manches en liberté, 3 cordiers. Sans juge, ni flic. Sans loi, sans vergogne. Pas de shérif pour ce western des massifs du Centre. Massif aussi, le son l’est assurément. Assurément, Les carrures le sont aussi. Et la musique de Dordogne, carrée elle aussi, sait parfaitement s’amuser de ce gros son sensuellement transmissible. La musique trad’ est noyée sous la fuzz, sous les noms de patelins (hello Le Pizou, coucou Groléjac) ou encore sous les patterns répétés jusqu’à l’étourdissement. Soit, et en règle de 3 svp : c’est râpeux, ça blues façon Left Lane Cruiser et ça pédale sec. Ça basse au violoncelle, ça banjotte façon hard rock mobylette et ça dissonne l’hallali. Ça porte des Americana, ça danse en diagonale et ça provoque un peu hâbleur. Ça technoïde, ça larsen ça clichette pour le plaisir "